L’insertion académique et professionnelle des étudiant.e.s en exil est un sujet qui demande une attention particulière. Qu’il s’agisse de la reconnaissance des diplômes, des procédures de candidature dans les différentes filières ou encore les possibilités de formation professionnelle ou d’emploi, il peut être compliqué de trouver les informations nécessaires.Le réseau MEnS se donne non seulement la mission de compiler les informations et de former les personnels universitaires, mais également de mettre en place des nouvelles bonnes pratiques adaptées aux besoins spécifiques des étudiant.e.s en exil.
Suite à une enquête réalisée par le MEnS en 2022 traitant de l’impact des formations Passerelle sur l’insertion académique des étudiants exilés, force était de constater qu’un certain nombre d’obstacles subsistent.
Deux types sont à relever: les obstacles extérieurs à l’enseignement supérieur (les conditions de logement et financières des étudiants, les ordres de transfert régionaux des demandeurs d’asile), et ceux internes aux établissements (le besoin de formation des accompagnants sur l’exil, le peu d’outils à disposition pour l’accompagnement des étudiants etc.).
Le MEnS a donc décidé, en s’alliant à la fondation SNCF et la Fondation de France, de lancer un projet sur 3 ans (2023-2025) qui vise à proposer des solutions concrètes pour faciliter l’insertion académique. Le focus sera sur la construction du projet académique et professionnel des étudiants.
En 3 phrases, ce projet sera mené avec des établissements membres portant une formation Passerelle. Lors de la première phase, le MEnS s’attachera à établir un état des lieux des pratiques et des partenaires adéquates pour construire des outils clés en main à destination des établissements membres. La deuxième phase sera un test avec plusieurs établissements partenaires afin de d’assurer que les outils créés sont applicables et pertinents. Enfin, la troisième phase permettra de consolider les résultats et d’essaimer les outils au plus grand nombre. Pour mener à bien cette tâche, nous avons recruté une chargée de mission.
A l’issue de ce projet, nous visons à perfectionner les formations Passerelle pour qu’elles correspondent aux besoins des étudiants.
